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Au XVIIIe siècle, sur les côtes du Pérou, un rythme mystérieux prenait forme. Cet instrument, c’est le cajón. En français, cet instrument s’appelle “cajón” (prononcé comme “ka-hon” ou encore certain prononce "ka-ron”). Le mot “cajón” signifie “boîte” ou “caisse” en espagnol. Son histoire est tissée de traditions, d’esclavage, et de créativité. Laissez-moi vous emmener dans un voyage à travers le temps, des racines afro-péruviennes jusqu’à la scène musicale internationale.
Le cajón a vu le jour dans les ports péruviens, là où les vagues de l’océan Pacifique se mêlaient aux chants des esclaves africains. À l’époque coloniale, ces esclaves étaient déportés par les colons espagnols pour travailler dans les plantations sucrières et les mines. Ils apportaient avec eux leurs rythmes, leurs chants, et leurs traditions. Mais l’Église catholique considérait leurs tambours comme païens, et leur musique était interdite. C’est ainsi que naquit le cajón.
Ces premiers cajóns étaient rudimentaires, fabriqués à partir de caisses en bois utilisées pour le transport des marchandises. Ils étaient discrets, faciles à dissimuler, et permettaient aux esclaves de jouer en secret. Chaque coup porté sur le bois résonnait comme un cri de liberté, une expression de leur identité et de leur résilience.
Le cajón est ainsi devenu leur voix silencieuse, leur moyen de raconter leurs histoires, leurs souffrances et leurs espoirs. Il a transcendé les frontières culturelles et géographiques pour devenir un symbole universel de créativité et de résistance.
Il existe également une théorie selon laquelle le cajón pourrait provenir d’un autre instrument de percussion appelé la caja, largement utilisée en Amérique centrale et dans certaines régions des Caraïbes. La caja est une boîte rectangulaire avec un trou pour faire résonner le son, qui rappelle de près les caractéristiques du cajón. Cependant, l’origine exacte et la connexion entre ces deux instruments restent un sujet de débat parmi les musicologues.
Le cajón, littéralement “caisse” en espagnol, était discret et facile à dissimuler. Il ressemblait à une simple assise ou à un coffre. Les esclaves pouvaient le jouer sans éveiller les soupçons. Le cajón est devenu leur voix silencieuse, leur moyen de raconter leurs histoires, leurs souffrances et leurs espoirs. Chaque coup porté sur le bois résonnait comme un cri de liberté.
Vers 1850 à 1900, le cajón a évolué. Il a quitté les plantations pour se répandre à Cuba, où il a fusionné avec les rythmes afro-cubains. Le guitariste flamenco Paco de Lucía a joué un rôle clé en introduisant le cajón du Pérou en Espagne. Le flamenco, avec ses danses passionnées et ses chants mélancoliques, a trouvé un compagnon rythmique parfait dans le cajón.
Grâce à l’adoption du cajón par de nombreux musiciens de renom, dont Paco de Lucía lui-même, cet instrument a fini par attirer l’attention de la scène musicale internationale. Dans les années 90 et au début des années 2000, il s’est étendu à travers l’Europe et les États-Unis, où il est désormais couramment utilisé dans une grande variété de genres musicaux, allant du jazz à la pop en passant par le rock.
Le cajón, avec son histoire riche et sa polyvalence, continue d’enchanter les mélomanes du monde entier. Il est bien plus qu’un simple instrument de percussion. Il est le témoin des luttes, des espoirs et des rythmes qui transcendent les frontières. Alors, que résonne le cajón dans votre cœur!
Bo T Bois, fabrication de cajóns à la main au Québec.
Le cajón a vu le jour dans les ports péruviens, là où les vagues de l’océan Pacifique se mêlent aux chants des esclaves africains. À l’époque coloniale, ces esclaves étaient déportés par les colons espagnols pour travailler dans les plantations sucrières et les mines. Ils apportaient avec eux leurs rythmes, leurs chants, et leurs traditions. Mais l’Église catholique considérait leurs tambours comme païens, et leur musique était interdite. C’est ainsi que naquit le cajón.
Ces premiers cajóns étaient rudimentaires, fabriqués à partir de caisses en bois utilisées pour le transport des marchandises. Ils étaient discrets, faciles à dissimuler, et permettaient aux esclaves de jouer en secret. Chaque coup porté sur le bois résonnait comme un cri de liberté, une expression de leur identité et de leur résilience.
Le cajón est ainsi devenu leur voix silencieuse, leur moyen de raconter leurs histoires, leurs souffrances et leurs espoirs. Il a transcendé les frontières culturelles et géographiques pour devenir un symbole universel de créativité et de résistance.
Il existe également une théorie selon laquelle le cajón pourrait provenir d’un autre instrument de percussion appelé la caja, largement utilisée en Amérique centrale et dans certaines régions des Caraïbes. La caja est une boîte rectangulaire avec un trou pour faire résonner le son, qui rappelle de près les caractéristiques du cajón. Cependant, l’origine exacte et la connexion entre ces deux instruments restent un sujet de débat parmi les musicologues.
Le cajón, littéralement “caisse” en espagnol, était discret et facile à dissimuler. Il ressemblait à une simple assise ou à un coffre. Les esclaves pouvaient le jouer sans éveiller les soupçons. Le cajón est devenu leur voix silencieuse, leur moyen de raconter leurs histoires, leurs souffrances et leurs espoirs. Chaque coup porté sur le bois résonnait comme un cri de liberté.
Vers 1850 à 1900, le cajón a évolué. Il a quitté les plantations pour se répandre à Cuba, où il a fusionné avec les rythmes afro-cubains. Le guitariste flamenco Paco de Lucía a joué un rôle clé en introduisant le cajón du Pérou en Espagne. Le flamenco, avec ses danses passionnées et ses chants mélancoliques, a trouvé un compagnon rythmique parfait dans le cajón.
Grâce à l’adoption du cajón par de nombreux musiciens de renom, dont Paco de Lucía lui-même, cet instrument a fini par attirer l’attention de la scène musicale internationale. Dans les années 90 et au début des années 2000, il s’est étendu à travers l’Europe et les États-Unis, où il est désormais couramment utilisé dans une grande variété de genres musicaux, allant du jazz à la pop en passant par le rock.
Le cajón, avec son histoire riche et sa polyvalence, continue d’enchanter les mélomanes du monde entier. Il est bien plus qu’un simple instrument de percussion. Il est le témoin des luttes, des espoirs et des rythmes qui transcendent les frontières. Alors, que résonne le cajón dans votre cœur!
Bo T Bois fabrication de cajon à la main au Québec.
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